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Le HarcÚlement Sexuel sur le Lieu de Travail : La Législation de New York dans le Sillage des Mouvements #MeToo et #TimesUp

Le HarcÚlement Sexuel sur le Lieu de Travail : La Législation de New York dans le Sillage des Mouvements #MeToo et #TimesUp 1920 1080 Caitlin Delaney

Aux États-Unis, le concept de mise en Ɠuvre de politiques et de procĂ©dures visant Ă  empĂȘcher le harcĂšlement sexuel sur le lieu de travail n’est pas nouveau. Cependant, les mouvements #MeToo et #TimesUp, qui ont Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©s par des rĂ©vĂ©lations troublantes concernant des dirigeants de diverses industries, ont mobilisĂ© le public pour exiger davantage de protections pour les employĂ©s sur le lieu de travail. En effet, les lĂ©gislateurs Ă  travers le pays ont rĂ©agi Ă  ces demandes, en partie, en adoptant des lĂ©gislations visant Ă  prĂ©server les droits des employĂ©s sur des lieux de travail sans harcĂšlement sexuel et discrimination.

Le 12 avril 2018, Andrew Cuomo, le gouverneur de New York, a signĂ© le Budget de New York 2019, crĂ©ant de nouvelles obligations pour les employeurs de l’état de New York (la « Loi »). Ce qui suit est un rĂ©sumĂ© de ce que prĂ©voit la Loi en matiĂšre de harcĂšlement sexuel sur le lieu de travail et comment la Loi affectera les employeurs.

Interdit les accords d’arbitrage obligatoire pour les rĂ©clamations en matiĂšre de harcĂšlement sexuel

La Loi modifie la New York Civil Practice Law and Rules (« Loi et les RĂšgles de Pratique Civile de New York ») (« CPLR ») pour interdire, sauf incompatibilitĂ© avec la loi fĂ©dĂ©rale, toute disposition d’un contrat liĂ© Ă  l’emploi qui oblige une partie Ă  soumettre des plaintes de harcĂšlement sexuel Ă  un arbitrage obligatoire. Pour les contrats liĂ©s Ă  l’emploi conclus Ă  compter du 11 juillet 2018, ces clauses d’arbitrage obligatoire seront rendues nulles et non avenues. NĂ©anmoins, les clauses d’arbitrage obligatoire incluses dans les conventions collectives demeureront en vigueur.

Interdit les accords de confidentialitĂ© dans le cadre d’une plainte pour harcĂšlement sexuel sans le consentement de la plaignante

La Loi modifie Ă©galement la CPLR et la New York General Obligations Law (« Loi GĂ©nĂ©rale des Obligations de New York ») pour interdire aux employeurs d’inclure des dispositions de confidentialitĂ© dans tout accord de rĂšglements pour harcĂšlement sexuel, sauf dans le cas oĂč la disposition de confidentialitĂ© est la prĂ©fĂ©rence du ou de la plaignant (e). La Loi exige que la clause de confidentialitĂ© soit fournie Ă  toutes les parties. Le ou la plaignant(e) doit se voir accorder (i) 21 jours pour examiner la disposition et (ii) 7 jours pour rĂ©voquer son acceptation de la disposition. Cette interdiction entrera en vigueur le 11 juillet 2018.

Étend la protection contre le harcĂšlement sexuel aux « non-employĂ©s »

Un employeur tolĂ©rant le harcĂšlement sexuel d’un non-employĂ© (vendeur, consultant, prestataire de services, etc.) sur le lieu de travail peut, Ă  compter d’aujourd’hui, ĂȘtre tenu responsable en vertu de la New York State Human Rights Law (« Loi sur les Droits de l’Homme de l’État de New York »).

Demande aux employeurs de mettre en Ɠuvre des politiques et des programmes de formation en matiĂšre de harcĂšlement sexuel conformĂ©ment aux normes de l’État

La Loi modifie la New York Labor Law (« Loi du Travail de New York ») pour obliger les employeurs Ă  adopter une politique Ă©crite sur le harcĂšlement sexuel et Ă  fournir aux employĂ©s une formation annuelle sur ce sujet. Le New York Department of Labor (« le DĂ©partement du Travail de New York ») et la New York State Division of Human Rights (« la Division des Droits de l’Homme de New York ») travailleront ensemble pour crĂ©er un modĂšle de politique en matiĂšre de prĂ©vention du harcĂšlement sexuel (la « Politique ModĂšle ») et un modĂšle de programme offrant des formations en matiĂšre de harcĂšlement sexuel (le « Programme de Formation ModĂšle ») que les employeurs pourront utiliser.

La Politique ModÚle doit inclure les éléments suivants :

‱ Une dĂ©claration interdisant le harcĂšlement sexuel et des exemples de comportements qui constitueraient un harcĂšlement sexuel illĂ©gal ;
‱ Des informations sur les dispositions lĂ©gislatives fĂ©dĂ©rales et Ă©tatiques concernant le harcĂšlement sexuel et les recours mis Ă  la disposition aux victimes, ainsi qu’une dĂ©claration indiquant qu’il pourrait y avoir d’autres lois applicables ;
‱ Le formulaire de plainte standard ;
‱ Une procĂ©dure d’enquĂȘte rapide et confidentielle pour les plaintes garantissant une procĂ©dure rĂ©guliĂšre pour toutes les plaintes ;
‱ Une dĂ©claration informant les employĂ©s de leurs droits de recours et des forums disponibles pour statuer des plaintes de harcĂšlement sexuel administrativement et judiciairement ;
‱ Une dĂ©claration claire que le harcĂšlement sexuel est une forme de mauvaise conduite des employĂ©s, et que des sanctions seront appliquĂ©es contre les personnes se livrant au harcĂšlement sexuel et contre les gestionnaires et le personnel de surveillance qui permettent sciemment un tel comportement de continuer ; et
‱ Une dĂ©claration claire stipulant que les reprĂ©sailles contre les personnes qui se plaignent de harcĂšlement sexuel ou qui tĂ©moignent ou aident les victimes sont illĂ©gales.
Le Programme de Formation ModĂšle doit ĂȘtre interactif et comprendre :
‱ Une explication du harcĂšlement sexuel et des exemples de comportements qui constitueraient du harcĂšlement sexuel illĂ©gal ;
‱ Des informations sur les dispositions lĂ©gislatives fĂ©dĂ©rales et Ă©tatiques concernant le harcĂšlement sexuel et les recours mis Ă  la disposition des victimes ;
‱ Des informations sur la conduite des superviseurs et leurs responsabilitĂ©s supplĂ©mentaires ; et
‱ Des informations concernant le droit de recours des employĂ©s et tous les forums disponibles pour statuer sur les plaintes.
Les employeurs new-yorkais doivent soit (1) adopter la Politique ModĂšle et le Programme de Formation Model, soit (2) dĂ©velopper leurs propres politiques et programmes de formation qui Ă©galent ou dĂ©passent les normes minimales Ă©tablies par les agences Ă©tatiques. Les employeurs auront jusqu’au 9 octobre 2018 pour distribuer leurs politiques Ă©crites sur le harcĂšlement et pour mettre en Ɠuvre et prĂ©senter leur programme de formation Ă  leurs employĂ©s .

Prochaines étapes pour les employeurs de New York

Les employeurs devraient prendre plusieurs mesures afin de s’assurer qu’ils respectent les obligations et interdictions créées par la Loi. Dans un premier temps, les employeurs devraient revoir les politiques existantes en matiĂšre de prĂ©vention du harcĂšlement sexuel (y compris celles Ă©noncĂ©es dans les Guides du Personnel) et les programmes de formation, et consulter un avocat pour dĂ©terminer les rĂ©visions Ă  apporter. Les employeurs devraient Ă©galement revoir leurs conventions de rĂšglement et d’arbitrage standards et les rĂ©viser conformĂ©ment aux limitations Ă©noncĂ©es dans la Loi.
Pour obtenir de l’aide dans l’élaboration d’une politique ou d’un programme de formation en matiĂšre de prĂ©vention du harcĂšlement sexuel ou pour la rĂ©vision de vos conventions d’emploi types, veuillez contacter notre bureau.

Cet Article publie des informations seulement Ă  titre informatif. Les informations contenues dans cet article sont destinĂ©es – mais non promis, garantis ou justifiĂ©es – Ă  tenir compte des dĂ©veloppements corrects, complets et courants concernant le sujet abordĂ©. En outre, le contenu de l’article ne constitue pas des conseils juridiques et ne reflĂšte pas nĂ©cessairement les opinions de tout le cabinet Deborah A. Nilson & Associates, PLLC. Les informations de cet article ne sont pas non plus prĂ©vues pour ĂȘtre utilisĂ©es comme un substitut Ă  des conseils juridiques spĂ©cifiques, ni devriez-vous les considĂ©rer comme tels. Vous ne devriez pas agir, ou vous abstenir d’agir, basĂ© sur les informations contenues dans cet article sans chercher Ă  obtenir des conseils juridiques spĂ©cifiques Ă  votre situation particuliĂšre. Aucune relation avocat-client entre vous et l’un des avocats Ă  Deborah A. Nilson & Associates, PLLC, y compris l’auteur de l’article, n’a Ă©tĂ© créée par la transmission des informations vers ou Ă  partir de cet article.

Questions Ă  la frontiĂšre : la prĂ©paration de votre prochain voyage d’affaires aux États-Unis

Questions Ă  la frontiĂšre : la prĂ©paration de votre prochain voyage d’affaires aux États-Unis 1920 1080 Caitlin Delaney

Compte tenu des rĂ©centes modifications apportĂ©es aux politiques des États-Unis concernant l’application des lois sur l’immigration et le contrĂŽle des frontiĂšres, il est essentiel de se prĂ©parer Ă  un plus grand nombre de questions lors de votre entrĂ©e aux États-Unis. Les citoyens des pays participant au Programme d’exemption de visa (« Visa Waiver Program – VWP ») peuvent gĂ©nĂ©ralement entrer aux États-Unis sans visa tant que le sĂ©jour ne dĂ©passe pas les quatre-vingt-dix jours, et pourvu que la personne ait Ă©tĂ© autorisĂ©e par le « Electronic System for Travel Authorization » (« ESTA ») (Visitez https://www.cbp.gov/travel/international-visitors/esta ou consultez un avocat d’immigration pour plus de dĂ©tails). Par consĂ©quent, si vous voyagez aux États-Unis en tant qu’employĂ© d’une sociĂ©tĂ© Ă©trangĂšre (c’est-Ă -dire non-amĂ©ricaine) pour surveiller les opĂ©rations de la filiale amĂ©ricaine de cette sociĂ©tĂ© et que vous avez une autorisation VWP et ESTA, vous avez le droit d’entrer aux États-Unis sans visa.

Toutefois, lorsqu’un agent des douanes et de la protection des frontiĂšres (« Customs and Border Protection/CBP ») des États-Unis vous pose des questions sur votre objectif de voyage aux États-Unis, il est prĂ©fĂ©rable de limiter votre rĂ©ponse Ă  :1) inspecter les activitĂ©s de la filiale amĂ©ricaine et/ou 2) assister Ă  des rĂ©unions. D’autres activitĂ©s liĂ©es Ă  l’emploi peuvent inciter l’agent de la CPB à conclure Ă  tort que vous ĂȘtes un employĂ© de la filiale des États-Unis et, en consĂ©quence, que vous ayez besoin d’un visa d’emploi. Pour vous assurer que vous pouvez rĂ©pondre correctement et sans confusion aux questions d’un agent de la CBP, nous vous prĂ©sentons ci-dessous ce que vous ne devriez pas dire lors d’un interrogatoire par un agent de la CBP :

(1) que vous avez le pouvoir de superviser, embaucher ou licencier des employés de la filiale américaine
(2) que vous ĂȘtes un employĂ© de la filiale amĂ©ricaine et / ou que celle-ci vous verse un salaire
(3) que la filiale amĂ©ricaine assume les frais de voyage, d’hĂ©bergement, etc.

Une maniĂšre de faciliter le processus d’entrĂ©e aux US est de prĂ©senter Ă  l’agent de la CBP une lettre d’avocat confirmant le motif de votre visite aux États-Unis (cette lettre est Ă  prĂ©senter uniquement si l’agent pose des questions Ă  propos de vos activitĂ©s commerciales aux États-Unis). En cas de voyages frĂ©quents aux États-Unis pour les raisons mentionnĂ©es ci-dessus, il serait prudent d’avoir une telle lettre en votre possession.

Veuillez contacter notre cabinet si vous souhaitez que nous vous fournissions une lettre d’avocat pour votre prochaine visite aux États-Unis pour vĂ©rifier les activitĂ©s de votre filiale amĂ©ricaine. Si vous avez d’autres questions concernant les visas et l’immigration, veuillez consulter votre avocat d’immigration ou nous permettre de vous rĂ©fĂ©rer Ă  quelqu’un qui pourra vous aider.

Cet Article publie des informations seulement Ă  titre informatif. Les informations contenues dans cet article sont destinĂ©es – mais non promis, garantis ou justifiĂ©es – Ă  tenir compte des dĂ©veloppements corrects, complets et courants concernant le sujet abordĂ©. En outre, le contenu de l’article ne constitue pas des conseils juridiques et ne reflĂšte pas nĂ©cessairement les opinions de tout le cabinet Deborah A. Nilson & Associates, PLLC. Les informations de cet article ne sont pas non plus prĂ©vues pour ĂȘtre utilisĂ©es comme un substitut Ă  des conseils juridiques spĂ©cifiques, ni devriez-vous les considĂ©rer comme tels. Vous ne devriez pas agir, ou vous abstenir d’agir, basĂ© sur les informations contenues dans cet article sans chercher Ă  obtenir des conseils juridiques spĂ©cifiques Ă  votre situation particuliĂšre. Aucune relation avocat-client entre vous et l’un des avocats Ă  Deborah A. Nilson & Associates, PLLC, y compris l’auteur de l’article, n’a Ă©tĂ© créée par la transmission des informations vers ou Ă  partir de cet article.

Tout ce qu’un employeur devrait savoir concernant les congĂ©s familiaux et mĂ©dicaux

Tout ce qu’un employeur devrait savoir concernant les congĂ©s familiaux et mĂ©dicaux 1920 1080 Caitlin Delaney

Contrairement Ă  l’Europe, le Canada, le Japon et la plupart des pays Ă©conomiquement avancĂ©s, les Etats-Unis sont une exception en ce qui concerne les congĂ©s familiaux ou maladie. Les Etats-Unis sont uniques en leur genre car il n’y a aucune lĂ©gislation qui n’impose des congĂ©s payĂ©s pour les employĂ©s qui ont besoin de prendre soin de leur proches ou d’eux-mĂȘmes. MalgrĂ© cette anomalie, il y a une tendance croissante parmi les gouvernements des Ă©tats et des municipalitĂ©s Ă  travers les Etats-Unis de suivre leurs voisins internationaux.

La tendance actuelle entraine donc le dĂ©veloppement de lois mandatant des congĂ©s non-payĂ©s pour les employĂ©es, notamment le « Family Medical Leave Act, » (FMLA) et l’expansion de cette loi implĂ©mentĂ©e par les gouvernements locaux. RĂ©cemment, ce sujet a fait la une des articles couvrant l’élection prĂ©sidentielle aux Etats-Unis, puisque les deux candidats ont proposĂ© leurs propres projets sur le sujet dans le cas oĂč ils gagneraient l’élection en Novembre.

En tant qu’employeur, il est nĂ©cessaire de comprendre les lois nationales et locales concernant les congĂ©s et la maniĂšre dont elles s’appliquent Ă  votre entreprise, et d’ĂȘtre attentif aux changements potentiels de la loi. Sans entrer dans les dĂ©tails du FMLA ou ses Ă©quivalents locaux, ou peut-ĂȘtre le sujet le plus polĂ©mique, la politique, voici des questions gĂ©nĂ©rales que vous devriez vous poser :

1. Qu’est-ce que la loi « FMLA », et comment s’applique-t-elle Ă  mon entreprise ?

Le FMLA est une loi nationale qui prĂ©voit jusqu’à douze (12) semaines de congĂ©s non-payĂ©s, mais protĂ©gĂ©s pour les employĂ©s (cela veut dire que l’employĂ© ne peux pas perdre son travail pendant cette pĂ©riode de congĂ©s), pendant une pĂ©riode de douze (12) mois pour (1) prendre soin de son enfant nouveau-nĂ© ou adoptĂ© ; (2) prendre soin d’un membre de sa famille ; ou (3) prendre soin de lui-mĂȘme/elle-mĂȘme s’il/elle souffre d’une pathologie sĂ©rieuse. La loi fournit un prĂ©requis de base pour le congĂ© familial et mĂ©dical et permet aux Ă©tats de promulguer les rĂšgles plus Ă©tendues. Le critĂšre de protection de l’emploi du FMLA signifie que l’employeur ne peut pas renvoyer l’employĂ© car il ou elle a pris un tel congĂ© et ne peut prendre aucune autre action pouvant porter Ă  prĂ©judice l’employĂ©, basĂ©e sur ce fait. Lorsque que l’employĂ© revient au travail, il ou elle doit ĂȘtre remis€ au poste occupĂ© ou Ă  une position Ă©quivalente sauf dans le cas de certaines exceptions. Le FMLA s’applique aux employeurs privĂ©s qui emploient 50 personnes ou plus dans un pĂ©rimĂštre de 75 miles.

2. Est-ce que le gouvernement de mon état développe ou a développé des rÚgles concernant les congés non-payés sous la loi FMLA?

Cette question dĂ©pendra d’oĂč vous et vos employĂ©s avez des affaires commerciales. Il est important de consulter une avocate qui comprend bien le droit social de l’état. Voici quelques Ă©tats qui ont Ă©tendu leurs lois sur ces congĂ©s : la Californie, le Connecticut, le Rhode Island, le Maine, le New Jersey, et le Vermont. Ces Ă©tats et les autres qui ont dĂ©taillĂ© leurs rĂšgles sur les congĂ©s y sont parvenus en (1) augmentant la durĂ©e du temps permis pour le congĂ© ; (2) Ă©tendant la catĂ©gorie des employĂ©s qui sont Ă©ligibles pour prendre de tels congĂ©s ; (3) Ă©tablissant des rĂšgles additionnelles pour les entreprises avec plus de cinquante (50) employĂ©s ; ou (4) appliquant une combinaison des rĂšgles particuliĂšres dĂ©crites ci-haut. Par exemple, les lois sur les congĂ©s dans le Maine s’appliquent aux employeurs qui ont seulement 15 employĂ©s ou plus et donc permet Ă  plus d’employĂ©s de bĂ©nĂ©ficier de ce type de congĂ©s comme par exemple, pour un don d’organe. Le Connecticut accorde jusqu‘à 16 semaines de congĂ© familial ou mĂ©dical sur une pĂ©riode de deux ans pour les employĂ©s d’une entreprise de 75 employĂ©s ou plus. Avec autant de variantes sur la façon dont les standards fĂ©dĂ©raux sont dĂ©veloppĂ©s, il est important de consulter un conseiller qui vous assurera que votre entreprise est conforme aux lois de votre Ă©tat.

3. Quels gouvernements d’état ou municipaux ont promulguĂ© des lois mandatant un congĂ© payĂ© ?

Actuellement, trois Ă©tats ont implantĂ© des lois sur le congĂ© familial et mĂ©dical payĂ©. La Californie, Le New Jersey et le Rhode Island offrent tous des congĂ©s payĂ©s. En 2018, la loi sur les congĂ©s payĂ©s de New York entrera en fonction et se joindra Ă  la vague grandissante de mise Ă  jour des lois sur les congĂ©s familiaux. La Californie, le Connecticut, le Massachussetts, l’Oregon et le Vermont ont implantĂ© une lĂ©gislation qui oblige les employeurs Ă  fournir des congĂ©s payĂ©s Ă  leurs employĂ©s. De plus, Seattle, Washington, la ville de New York, plusieurs villes au New Jersey et de nombreuses autres municipalitĂ©s ont Ă©tablis des lois encadrant les dĂ©tails concernant les congĂ©s maladie payĂ©s. De façons similaire aux congĂ©s non-payĂ©s, chaque Ă©tat ou ville possĂšde ses propres rĂšgles lorsque vient le temps d’appliquer de telles lois. Il est donc primordial de consulter un avocat pour bien comprendre vos droits et obligations en tant qu’employeurs.

4. A quels changements devrais-je m’attendre dans l’avenir proche concernant les lois sur les congĂ©s aux États-Unis ?

Il est toujours important d’ĂȘtre au courant des lois qui touchent votre entreprise et vos employĂ©s. RĂ©cemment, les mĂ©dias se concentrent Ă©videmment sur l’élection prĂ©sidentielle de 2016 et les projets de chaque candidat. Dans le domaine du congĂ© familial et mĂ©dicale, chaque candidat a un plan qui implique de congĂ©s payĂ©s pour certains employĂ©s et ceci serait financĂ© par le gouvernement national.

Le projet de Hillary Clinton garantit aux employĂ©s jusqu’à douze semaines de congĂ©s payĂ©s pour prendre soin d’un nouvel enfant ou un proche malade, et garantit jusqu’à douze semaines de congĂ©s mĂ©dicaux pour prendre soin d’eux-mĂȘmes s’ils ont une maladie ou une blessure sĂ©rieuse.

La candidate du parti DĂ©mocrate propose aussi qu’un employĂ© qui prend ce congĂ© gagne au moins deux tiers de son salaire actuel, avec un plafond. Elle dit que son projet sera financĂ© par la reformation des lois attrayants aux impĂŽts.

Du cĂŽtĂ© RĂ©publicain, le projet de Donald Trump fournit six semaines de congĂ© de maternitĂ© pour les employĂ©s qui travaillent pour des boites qui n’offrent pas de congĂ©s payĂ©s. Il propose que son projet soit implĂ©mentĂ© en modifiant l’assurance chĂŽmage que les compagnies sont obligĂ©es d’avoir, et le ces rĂ©ductions permettront de financer les congĂ©s maternitĂ© payĂ©s.

5. Quelle est la leçon finale ?

Quoi qu’il arrive Ă  la fin des Ă©lections de 2016, il est probable que les Etats-Unis subiront des changements significatifs concernant les lois sur les congĂ©s familiaux et mĂ©dicaux. La clĂ© est d’ĂȘtre mis Ă  jour : consultez un avocat afin de savoir quelles lois fĂ©dĂ©rales et locales s’appliquent Ă  votre entreprise et comprenez les droits et obligations correspondants Ă  vous et de vos employĂ©s.

Soyez attentifs aux nouvelles lois Ă  l’horizon et soyez certains que votre entreprise est bien prĂ©parĂ©e.
Cet article contient un rĂ©sumĂ© simple sur les congĂ©s familiaux et mĂ©dicaux selon la loi des Etats Unis. Vous devez consulter un avocat afin d’obtenir des conseils juridiques individuels et spĂ©cifiques quant Ă  vos besoins et Ă  ceux de votre entreprise.

Cet Article publie des informations seulement Ă  titre informatif. Les informations contenues dans cet article sont destinĂ©es – mais non promis, garantis ou justifiĂ©es – Ă  tenir compte des dĂ©veloppements corrects, complets et courants concernant le sujet abordĂ©. En outre, le contenu de l’article ne constitue pas des conseils juridiques et ne reflĂšte pas nĂ©cessairement les opinions de tout le cabinet Deborah A. Nilson & Associates, PLLC. Les informations de cet article ne sont pas non plus prĂ©vues pour ĂȘtre utilisĂ©es comme un substitut Ă  des conseils juridiques spĂ©cifiques, ni devriez-vous les considĂ©rer comme tels. Vous ne devriez pas agir, ou vous abstenir d’agir, basĂ© sur les informations contenues dans cet article sans chercher Ă  obtenir des conseils juridiques spĂ©cifiques Ă  votre situation particuliĂšre. Aucune relation avocat-client entre vous et l’un des avocats Ă  Deborah A. Nilson & Associates, PLLC, y compris l’auteur de l’article, n’a Ă©tĂ© créée par la transmission des informations vers ou Ă  partir de cet article.

La Protection de la PropriĂ©tĂ© Intellectuelle aux États-Unis

La Protection de la PropriĂ©tĂ© Intellectuelle aux États-Unis 1920 1080 Deborah Ann Nilson

La propriĂ©tĂ© intellectuelle compte parmi les grands atouts d’une entreprise. Ainsi, il est trĂšs important que les entrepreneurs comprennent quels sont les diffĂ©rents types de propriĂ©tĂ© intellectuelle et sachent les protĂ©ger de façon adĂ©quate. Le concept « droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle » fait rĂ©fĂ©rence aux actifs immatĂ©riels engendrĂ©s par des crĂ©ations d’idĂ©es, comme, par exemple: des travaux musicaux, littĂ©raires, artistiques, dĂ©couvertes et inventions, mots, phrases, symboles ou dessins. Ci-dessous se trouve une brĂšve explication sur les diffĂ©rents types de propriĂ©tĂ© intellectuelle reconnus par la loi aux Etats-Unis.

Marques de Produits et de Services

Une marque est un mot, phrase, symbole ou dessin qui sert Ă  identifier et Ă  distinguer la source des biens d’une partie face Ă  celles d’autres entitĂ©s. Une marque de services joue le mĂȘme rĂŽle dans le cadre de services offerts par une partie. Dans cet article, je vais utiliser le mot « marque » pour faire rĂ©fĂ©rence Ă  ces deux types de marques. L’exemple de marque le plus commun est celui du nom et du logo d’une compagnie. Par exemple, « McDonald’s » est une marque appartenant Ă  l’entreprise McDonald’s. Leur logo, les « arches d’or », accompagnĂ© d’un gros M jaune, est aussi une marque appartenant Ă  cette mĂȘme entreprise. Grace Ă  ces marques, les clients potentiels peuvent diffĂ©rencier les restaurants et les produits offerts par McDonald’s d’autres compagnies.

L’utilisateur d’une marque acquiert des droits sur la marque en l’utilisant dans le commerce. NĂ©anmoins, afin de bĂ©nĂ©ficier de protections plus fermes offertes par la loi fĂ©dĂ©rale contre l’utilisation des marques par un non-propriĂ©taire, ou de pouvoir contester entant que propriĂ©taire d’une marque, un propriĂ©taire doit enregistrer sa marque auprĂšs de l’Office AmĂ©ricain des Brevets et des Marques (« l’USPTO »). Alors que dans la plupart des pays EuropĂ©ens le systĂšme d’enregistrement est basĂ© sur des classes gĂ©nĂ©rales de produits ou de services, aux Etats Unis, le propriĂ©taire d’une marque ne peut obtenir d’enregistrement de sa marque qu’en rapport avec le produit ou service spĂ©cifique qu’il offre ou qu’il a rĂ©ellement l’intention d’offrir dans le commerce.

Une fois qu’une marque est enregistrĂ©e, son propriĂ©taire doit l’entretenir proprement afin de pouvoir conserver ses droits sur celle-ci. Ainsi, par exemple, lorsque le propriĂ©taire d’une marque veut Ă©tablir un contrat de licence pour sa marque, ce contrat doit contenir des dispositions spĂ©cifiques afin que le propriĂ©taire garde tout le control sur l’usage de sa marque, ainsi que des dispositions protĂ©geant la valeur de la marque et sa rĂ©putation. Si le propriĂ©taire de la marque ne maintient pas ce niveau nĂ©cessaire de contrĂŽle sur sa marque, il risque de perdre tous ses droits de propriĂ©tĂ©. De plus, le propriĂ©taire d’une marque peut perdre ses droits en abandonnant sa marque, par l’arrĂȘt total d’utilisation de la marque dans le marchĂ©, ou en manquant d’arrĂȘter ceux qui utilisent la marque sans autorisation.

Les droits d’Auteur

Un droit d’auteur est le droit exclusif d’imprimer, publier, (se) produire, filmer, ou enregistrer des Ɠuvres littĂ©raires, artistiques ou musicales. Les types plus connus de travaux artistiques protĂ©gĂ©s par les droits d’auteur sont: les livres, les films, les chansons, et les programmes informatiques (y compris le codage informatique). L’auteur d’une Ɠuvre Ă©crite ou enregistrĂ©e acquiert automatiquement des droits exclusifs de propriĂ©tĂ© sur son travail dĂšs que l’Ɠuvre est Ă©crite ou enregistrĂ©e, pour autant que l’Ɠuvre entre dans la dĂ©finition d’« original » selon la loi fĂ©dĂ©rale applicable. NĂ©anmoins, afin de pouvoir prouver ses droits d’auteur et de bĂ©nĂ©ficier de protections plus fermes offertes par la loi fĂ©dĂ©rale, comme par exemple le droit de poursuivre en justice un individu ou une compagnie utilisant une Ɠuvre sans en avoir les droits, le propriĂ©taire d’un tel droit doit enregistrer son Ɠuvre auprĂšs de l’United States Copyright Office. Un autre outil important pour protĂ©ger son droit d’auteur est l’avis ou la notification de son droit d’auteur pour chaque Ɠuvre littĂ©raire ou artistique.

Les Brevets

Un brevet est un droit exclusif qui sert Ă  interdire Ă  toute autre personne la possibilitĂ© de faire, d’utiliser, d’offrir dans le marchĂ©, ou de vendre une invention protĂ©gĂ©e. Contrairement aux droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle, droits d’auteurs, droits sur les marques tridimensionnelles et les secrets commerciaux (envisagĂ©s ci-dessous), les protections lĂ©gales de brevets ne se crĂ©ent pas automatiquement par l’usage ou la crĂ©ation d’une invention. Ces droits doivent ĂȘtre attribuĂ©s par une autoritĂ© gouvernementale compĂ©tente. Aux Etats Unis, un inventeur doit obligatoirement faire une demande de brevet auprĂšs de l’USPTO. De plus, contrairement aux marques et aux droits d’auteurs, que les propriĂ©taires peuvent enregistrer Ă  tout moment aprĂšs l’usage ou la crĂ©ation du travail en question, un inventeur ne peut obtenir un brevet que pendant l’annĂ©e suivant la divulgation privĂ©e ou publique de son invention. Les deux types des brevets les plus communs accordĂ©s par l’USPTO sont les brevets d’utilitĂ© et les brevets de conception (appelĂ©s « design patents »). Pour d’obtenir un brevet d’utilitĂ©, une invention doit prĂ©senter un procĂ©dĂ© utile, nouveau et qui n’est pas Ă©vident (cela peut ĂȘtre une machine, un procĂ©dĂ© de fabrication ou la composition de substances). Pour obtenir un brevet de conception, une invention doit prĂ©senter un dessin ou un modĂšle innovateur et original dĂ©coratif incorporĂ© ou appliquĂ© Ă  un article manufacturĂ©. Un brevet d’utilitĂ© est accordĂ© pour une durĂ©e de 20 ans, tandis qu’un brevet conception est dure 14 ans. Ainsi, par exemple, la compagnie Apple dĂ©tient des brevets de conception pour leur IPhone, qui inclut entre autres un brevet sur les coins arrondis et la sur le contour qui se trouve sur la surface des tĂ©lĂ©phones. Apple dĂ©tient Ă©galement un brevet d’utilitĂ© pour sa technique du zoom et dĂ©zoom des iPhones.

La Marque Tridimensionelle

L’habillage commercial est l’emballage distinctif d’un produit ou le modĂšle d’un bĂątiment, qui permet d’identifier et de distinguer la source d’un produit (comme les marques). Par exemple, la chaine de restaurants AmĂ©ricaine TGI Friday’s dĂ©core ses restaurants avec des rayures rouges et utilise ces mĂȘmes rayures rouges dans toutes ses publicitĂ©s. Afin qu’un habillage commercial soit protĂ©gĂ©, il doit ĂȘtre intrinsĂšquement distinctif, et les aspects le rendant distinctif ne peuvent pas ĂȘtre purement fonctionnels. Bien qu’il soit plus difficile d’enregistrer un habillage commercial que d’enregistrer une marque, un habillage commercial peut ĂȘtre enregistrĂ© auprĂšs de l’USPTO, afin de bĂ©nĂ©ficier des protections plus fortes offertes par la loi fĂ©dĂ©rale.

Les secrets Commerciaux

Un secret commercial est une formule, un procĂ©dĂ©, une machine, ou l’ensemble des ressources utilisĂ©s dans une entreprise et donnant au propriĂ©taire un avantage sur les autres entreprises concurrentes qui ne connaissent pas ou n’utilisent pas ce secret. Par exemple, la recette utilisĂ©e pour faire du Coca Cola est un secret commercial qui n’a jamais Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©. Les secrets commerciaux ne peuvent pas ĂȘtre enregistrĂ©s auprĂšs d’un organisme gouvernemental. En effet, la seule façon de protĂ©ger les secrets commerciaux est de les garder de maniĂšre secrĂšte en mettant en place des mĂ©canismes de sĂ©curitĂ© et de confidentialitĂ© parmi l’entreprise qui les possĂšde, ainsi que vis-Ă -vis toutes personnes extĂ©rieures Ă  qui le propriĂ©taire confierait le secret commercial (par exemple, des avocats, ou des travailleurs indĂ©pendants). Lorsqu’une sociĂ©tĂ© a pris des mesures raisonnables pour prĂ©server la confidentialitĂ© de son secret commercial, mais que ce secret commercial est divulguĂ© et dĂ©tournĂ©, le propriĂ©taire du secret commercial peut poursuivre le responsable du dĂ©tournement en justice et ainsi obtenir des dommages et intĂ©rĂȘts.

Cet article contient un rĂ©sumĂ© basique sur les diffĂ©rents types des protections disponibles selon la loin des Etats Unis. Vous devez consulter un avocat afin d’obtenir des conseils juridiques individuels et spĂ©cifiques quant Ă  vos besoins et Ă  ceux de votre entreprise.

Avis de Non-Responsabilité

Cet Article publie des informations seulement Ă  titre informatif. Les informations contenues dans cet article sont destinĂ©s – mais non promis, garantis ou justifiĂ©s – Ă  tenir compte des dĂ©veloppements corrects, complets et courants concernant le sujet abordĂ©. En outre, le contenu de l’article ne constitue pas des conseils juridiques et ne reflĂšte pas nĂ©cessairement les opinions de tout le cabinet Deborah A. Nilson & Associates, PLLC. Les informations de cet article ne sont pas non plus prĂ©vues pour ĂȘtre utilisĂ© comme un substitut Ă  des conseils juridiques spĂ©cifiques, ni devriez-vous les considĂ©rer comme tel. Vous ne devriez pas agir, ou vous abstenir d’agir, basĂ© sur les informations contenues dans cet article sans chercher Ă  obtenir des conseils juridiques spĂ©cifiques sur votre situation particuliĂšre. Aucune relation avocat-client entre vous et l’un des avocats Ă  Deborah A. Nilson & Associates, PLLC, y compris l’auteur de l’article, n’est créée par la transmission des informations vers ou Ă  partir de cet article.

Remettre les Points sur les « i » : Développements Récents en Droit Social

Remettre les Points sur les « i » : Développements Récents en Droit Social 1920 1080 Deborah Ann Nilson

En tant qu’employeur, la plĂ©thore de lois sociales fĂ©dĂ©rales et par Ă©tat qui rĂ©gissent la relation de l’entreprise avec ses employĂ©s peut sembler imposantes et incomprĂ©hensibles. En effet, celles-ci Ă©voluent Ă  une vitesse grand V. Voici donc un bref rĂ©sumĂ© qui a pour but de vous familiariser avec ces quelques dĂ©veloppements lĂ©gaux majeurs.

1. DĂ©ductions du Salaire de l’EmployĂ©

La Loi : Le Fair Labor Standards Act (la « LSF ») s’applique aux compagnies qui emploient une ou plusieurs personnes qui produisent des biens ou services pour le commerce national AmĂ©ricain, c’est-Ă -dire le commerce inter-États. La LSF rĂ©git les salaires et les heures de travail pour les employĂ©s dĂ©finis comme « nonexempt » (seulement les nonexempt employĂ©s ont droit Ă  une rĂ©munĂ©ration pour leurs heures supplĂ©mentaires mais la plupart des employĂ©s visĂ©s par la LSF sont nonexempt). La LSF nĂ©cessite que vous, l’employeur, payiez les nonexempt employĂ©s au moins le salaire minimum fĂ©dĂ©ral ainsi que leurs heures supplĂ©mentaires, c’est-Ă -dire plus de 40 heures par semaine. Les employĂ©s qui sont exemptĂ©s de la loi n’ont pas droit aux heures supplĂ©mentaires ou le salaire minimum fĂ©dĂ©ral, mais les employeurs ne peuvent pas non plus leur rĂ©duire leur salaire Ă  souhait.

Les dĂ©ductions permises : La LSF permet pour certaines dĂ©ductions admissibles telles que lorsqu’un salariĂ©_ exempt_ est absent du travail pendant une ou plusieurs journĂ©es pour des raisons personnelles (autres que la maladie) si la dĂ©duction est faite en bonne foi, conformĂ©ment Ă  une police, politique ou pratique concernant les versements d’indemnitĂ©s pour le salaire perdu en raison d’absence maladie.

DĂ©ductions inadmissibles : En revanche, les employeurs ne peuvent pas dĂ©duire du salaire d’un employĂ© exempt en raison de « la qualitĂ© ou quantitĂ© » de son travail. Cela signifie que le salariĂ© doit recevoir un salaire complet hebdomadaire lorsque qu’un travail est effectuĂ© au cours de la semaine (le nombre d’heures ou de jours travaillĂ© est sans importance) ou lorsque qu’un employĂ© est prĂȘt, disponible et capable de travailler mais la compagnie n’est pas en mesure de lui trouver un travail.

New York Labor Law: L’article 193 du New York Labor Law (« Article 193 ») a Ă©tĂ© modifiĂ© afin dâ€˜Ă©largir les types de dĂ©ductions salariales qui sont autorisĂ©es par lâ€˜Ă©tat de New York. L’article 193 permet maintenant expressĂ©ment aux employeurs de faire des dĂ©ductions de salaires pour rĂ©cupĂ©rer des sommes surpayĂ©s ou bien des avances sur les revenues de l’employĂ© dans certaines circonstances seulement, en attendant plus de directives rĂ©glementaires du DĂ©partement de Travail de l’Etat de New York (New York State Department of Labor).

En RĂ©sumĂ© : Les employeurs ne doivent pas faire de dĂ©ductions qui ne sont pas permissibles, mĂȘme sur les salaires des employĂ©s exempt car un employeur peux par la suite perdre ce statut par lesquels son employĂ© serait exonĂ©rĂ© de la LSF, surtout si cette dĂ©duction est une pratique courante de l’entreprise. Si vous envisagez de faire des dĂ©ductions salariales, mĂȘme permises par l’Article 193, nous vous avisons de consulter un avocat et d’inclure ces dĂ©ductions dans le manuel des employĂ©s de la sociĂ©tĂ©.

2. Soins de Santé Obligation de Préavis

La Loi : la Loi Patient Protection Affordable Care Act (la « ACA ») exige que les employeurs de toutes tailles offrent Ă  leurs employĂ©s un avis Ă©crit (par courriel ou sur papier) de la disponibilitĂ© de couverture d’assurance (indĂ©pendant du fait que l’employeur ne fournisse une assurance Ă  ses employĂ©s), par le biais du public heath insurance exchanges.

L’avis doit inclure :

  • Une description de l’existence des services fournis par le gouvernement ;
  • Si l’employĂ© peut recevoir un crĂ©dit d’impĂŽt ou d’une rĂ©duction de coĂ»ts, si l’assurance fournit par l’employeur ne remplit pas certaines conditions ;
  • Des informations au sujet de la perte potentielle des cotisations reçues de l’employeur envers les paiements de couverture fournis par l’employeur dans le cas oĂč l’employĂ© achĂšte une assurance au travers du public heath insurance exchanges ; et
  • Les coordonnĂ©es des ressources du service client au sein du public heath insurance exchanges.

En RĂ©sumĂ© : De nombreux employeurs nĂ©gligent de distribuer ces avis parce que l’ACA ne semble pas imposer de sanctions claires. Cependant, l’absence de sanctions explicites ne se traduit pas forcĂ©ment par une absence de consĂ©quences et il est recommandĂ© que tous les employeurs se conforment Ă  cette exigence.

3. New York Paid Sick Leave Act

La Loi : La loi New York City Earned Sick Time Act (l’“ESTA”) qui est entrĂ©e en vigueur le 1er avril 2014, exige que les employeurs fournissent jusqu‘à 40 heures de congĂ©s maladie par an (rĂ©munĂ©rĂ©s ou pas) aux employĂ©s travaillant Ă  New York. Les employĂ©s pourront par la suite utiliser ces heures pour leurs soins et le traitement ou ceux d’un membre de la famille. De par la loi, les employeurs qui doivent fournir ces congĂ©s maladie, doivent aussi donner une notice a tout nouvel employĂ© dĂ©s lorsque celui-ci commence Ă  travailler. De plus, chaque compagnie aurait dĂ» fournir la mĂȘme notice concernant ces congĂ©s aux salariĂ©s existants avant le 1er mai, 2014.

Application de l’ESTA :

  • ESTA comprend les employeurs avec (5) cinq salariĂ©s ou plus qui sont embauchĂ©s pour plus de quatre-vingts heures par an (les employeurs ayant moins de 5 employĂ©s doivent fournir des congĂ©s sans solde).
  • À la date d’embauche, les employĂ©s couverts par cette loi ont le droit de commencer Ă  accumuler des congĂ©s maladie Ă  raison d’une heure pour toutes les 30 heures travaillĂ©es, avec un maximum de cinq jours (40 heures) de congĂ©s par an.
  • Les employeurs ne sont obligĂ©s d’accepter que leurs employĂ©s prennent ces congĂ©s maladie qu’aprĂšs 120 jours suivants la date d’embauche.
  • Les employĂ©s ne peuvent pas perdre leurs congĂ©s maladie dĂ©jĂ  accumulĂ©s car ceux-ci se reportent Ă  l’annĂ©e suivante. Cependant, une fois reportĂ©s, les congĂ©s accumulĂ©s ne s’ajoutent pas Ă  des jours de congĂ©s supplĂ©mentaires. L’employĂ© n’a tout simplement pas besoin de les accumuler une fois de plus et peut prendre son temps si nĂ©cessaire.
  • Les employeurs qui donnent au moins cinq 5 jours de congĂ©s (congĂ© maladie et/ou vacances) n’ont pas Ă  se soucier des congĂ©s se reportant sur l’annĂ©e d’aprĂšs si l‘employĂ© a utilisĂ© ses congĂ©s dans l’annĂ©e.
  • « Membre de la famille » comprend les grands-parents, les petits-enfants et les frĂšres et sƓurs (ainsi que les conjoints et enfants), mais l’employĂ© doit expliquer les raisons du besoin de congĂ©s maladie.
  • ESTA impose un devoir de notice ainsi qu’une obligation de tenir des registres Ă  jour sur les employeurs.

En RĂ©sumĂ© : Les employeurs qui violent l’ESTA peuvent subir des dommages pĂ©cuniaires et sanctions. Il est primordial que les employeurs connaissent la loi, et qu’ils aient un systĂšme prĂ©cis pour calculer les congĂ©s maladie accumulĂ©s dont leurs salariĂ©s sont informĂ©s.

4. New York City Human Rights Law

La Loi : La Loi New York City Human Rights Law (“NYCHRL”) protĂšge les employĂ©s contre toute discrimination fondĂ©e sur les caractĂšres (tels que l’ethnie) et reprĂ©sailles contre un employĂ© qui aurait exercĂ© une activitĂ© protĂ©gĂ©e (par exemple le dĂ©pĂŽt d’une plainte de discrimination).

RĂ©cent dĂ©veloppement juridique : dans le cas de Mihalik v. CrĂ©dit Agricole Cheuvreux North America, Inc., la Cour d’Appel a confirmĂ© que certains comportements qui ne sont pas passibles de poursuites en vertu du droit fĂ©dĂ©ral ou Ă©tatique, peuvent en revanche entraĂźner une rĂ©clamation viable selon les normes plus clĂ©mentes de la loi NYCHRL. Il peut toujours ĂȘtre difficile pour les employĂ©s de prouver une allĂ©gation de discrimination mais Mihalik rend plus difficile pour les employeurs d’obtenir un jugement rejetant les dĂ©clarations au titre de la loi NYCHRL.

En Résumé: Les entreprises devraient avoir en place : (i) des politiques détaillées antidiscriminatoires (reconnues par tous les employés par écrit); (ii) des sessions annuelles de formation de tous les superviseurs et employés concernant le respect de ces politiques (de préférence enregistrées); et (iii) un systÚme efficace de rapport écrits de comportements/actes inappropriés au travail, ce qui inclus les individus responsables de recevoir des réclamations.

5. RĂ©gulations concernant l’Utilisation des RĂ©seaux Sociaux

Contexte : Si une entreprise possĂšde plusieurs employĂ©s, un manuel des employĂ©s est un outil de rĂ©fĂ©rence nĂ©cessaire, non seulement pour les employĂ©s afin d’avoir sous la main les politiques au sein de leur boĂźte mais pour les employeurs car ces guides offrent une certaine protection.

DĂ©veloppement juridique rĂ©cent : L’explosion des rĂ©seaux sociaux n’est guĂšre nouvelle pour les employeurs ou les employĂ©s. En effet, plusieurs dĂ©cisions rĂ©centes, y compris celle de la National Labor Relations Board, tentent de dĂ©finir les limites juridiques entre les droits des employĂ©s de s’exprimer (certaines activitĂ©s sont protĂ©gĂ©es par les lois fĂ©dĂ©rales du travail et certaines restrictions sont illĂ©gales) et le droit des employeurs de protĂ©ger leurs informations confidentielles, leurs images en ligne et leur prĂ©sence et/ou rĂ©putation. Cependant, la jurisprudence dans ce domaine n’est pas encore claire donc ce ceci incite les entreprises Ă  possĂ©der des rĂšglements intĂ©rieurs complets au travers de guide du personnel. De plus, dans certaines industries, nous avisons une formation approfondie des employĂ©s concernant le contenu et les informations que les employĂ©s peuvent partager en ligne. Ces politiques devraient inclure au moins: (i) l’utilisation personnelle des rĂ©seaux sociaux au travail (Facebook, Twitter, Instagram) ; (ii) l’utilisation personnelle des rĂ©seaux sociaux au sujet de l’employeur ; et (iii) l’utilisation par la personne en charge des comptes de rĂ©seaux sociaux de la sociĂ©tĂ© (y compris les mots de passe).

En RĂ©sumĂ©: Les rĂ©seaux sociaux peuvent ĂȘtre un outil prĂ©cieux professionnel de marketing et pour recruter et former des Ă©quipes compĂ©tentes, connecter les employĂ©s, encourager le renforcement de lâ€˜Ă©quipe et augmenter la productivitĂ©. Cependant, il est dans l’intĂ©rĂȘt des employeurs d’élaborer des paramĂštres clairs et prĂ©cis qui sont conformes aux lois fĂ©dĂ©rales et Ă©tatiques.

Conclusion

Bien que cet article ne vise pas Ă  offrir un exposĂ© dĂ©taillĂ© des lois et rĂšglements, si votre entreprise a des employĂ©s ou envisage d’embaucher des employĂ©s, nous serons heureux de rĂ©pondre Ă  vos questions au sujet de ces Ă©volutions pour aider votre entreprise Ă  se conformer Ă  ces lois, vous donner des exemples de notice, et/ou vous fournir des informations officielles et plus complĂštes sur ces lois et rĂšglements.

Clause de non-responsabilité

Ceci n’est ni un conseil juridique ni le dĂ©but de relations avocat-client

Les informations disponibles dans cet article sont seulement Ă  titre informatif et ne visent pas ou ne constituent pas des conseils juridiques, un appel d’offres pour la formation d’une relation avocat-client, ou la crĂ©ation d’une relation avocat-client. Les informations fournies peuvent ne pas concerner vos circonstances ; par consĂ©quent, vous devriez consulter un avocat avant d’utiliser toute information qui peut ĂȘtre trouvĂ©e dans cet article. En outre, les informations fournies dans l’article peuvent ne pas reflĂ©ter les dĂ©veloppements juridiques les plus rĂ©cents.

Indépendent Contractor ou Employé : Quelle est la Différence ?

Indépendent Contractor ou Employé : Quelle est la Différence ? 1920 1080 Deborah Ann Nilson

Vous dĂ©marrez une entreprise ou celle-ci se porte bien et vous souhaitez vous agrandir; vous avez ainsi besoin d’embaucher plus de main d‘Ɠuvre. Vous avez peut-ĂȘtre entendu parler de la diffĂ©rence entre un « independant contractor» (entrepreneur independant) et un employĂ©? Le choix entre ces deux statuts parait plutĂŽt Ă©vident, non? Les independant contractors sont plus flexibles, moins chers, et vous permettent dâ€˜Ă©viter les tracas des lois sur les salaires et les heures de travail. Si la personne avec qui vous comptez travailler n’a aucun problĂšme avec contrat d’independant contractor, pourquoi le ou la classeriez-vous comme un(e) employĂ©/e) ? La rĂ©ponse est simple: la classification de cette personne doit ĂȘtre en accord avec la loi et il n’appartient pas Ă  vous ni Ă  ce ou cette travailleur(se) de choisir.

Selon la jurisprudence AmĂ©ricaine et la rĂšglementation de l’IRS, le plus important afin de dĂ©finir le statut de votre travailleur est 1) le niveau de contrĂŽle que votre entreprise a sur cet individu – plus le niveau de contrĂŽle de l’entreprise sur le travailleur est Ă©levĂ© plus il ou elle a des chances d‘ĂȘtre considĂ©rĂ©(e) comme un(e) employĂ©(e) et 2) une entreprise peut ĂȘtre auditĂ©e indĂ©pendamment de sa taille. Ainsi, s’il peut ĂȘtre tentant de contrĂŽler les lois relatives Ă  l’embauche des employĂ©s (en particulier pour les entreprises Ă©trangĂšres qui embauchent des personnes en free-lance aux Etats-Unis en quelques minutes grĂące Ă  l’internet), il faut comprendre que le risque d’un audit est rĂ©el et croissant.

Quelle est la différence entre un « independant contractor» et un salarié?

Pour dĂ©terminer le statut d’un travailleur, l’IRS utilise onze facteurs principaux, classĂ©s en trois groupes (voir la liste ci-dessous): contrĂŽle comportemental, contrĂŽle financier et le type de relation entre les parties (source: IRS Publication I5-A, Ă©dition 2010, page 6; disponible pour tĂ©lĂ©chargement http://www.irs.gov/pub/irs-pdf/p15a.pdf).)[l] Chaque facteur est conçu pour Ă©valuer le contrĂŽle du travail et la façon dont il est exĂ©cutĂ©. Aucun de ces facteurs n’est conclusif pour dĂ©terminer le statut d’employĂ© ou d’un independant contractor mais en analysant l’ensemble de ces facteurs et les circonstances autour de chaque travailleur, il est plus facile dâ€˜Ă©tablir une classification plus prĂ©cise.

ContrĂŽle comportemental

1. Instructions que donne l‘entreprise au travailleur. Lâ€˜Ă©lĂ©ment clĂ© est de savoir si l’entreprise a conservĂ© le droit de dicter et contrĂŽler les dĂ©tails des performances du travailleur.
2. Lâ€˜Ă©tendue de la formation que l’entreprise donne au travailleur.

ContrĂŽle financier

3. Lâ€˜Ă©tendue des frais relatifs au travailleur que celui-ci prend en charge et que l’entreprise ne rembourse pas.
4. L’ampleur de l’investissement du travailleur : fournit-il son propre Ă©quipement, matĂ©riaux et outils nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de son travail?
5. La disponibilitĂ© du travailleur sur le marchĂ©: continue-t-il d’offrir ses services Ă  d’autres clients?
6. Mode de compensation: Fait-il partie de la masse salariale de l’employeur, reçoit-il un salaire fixe ou reçoit-il une commission?
7. Le travailleur peut-il réaliser un profit ou une perte?

Type de relation

8. L’existence d’un contrat dĂ©crivant la relation des parties; par exemple, vous pouvez prĂ©ciser qu’une personne est un independant contractor dans un contrat de travail.
9. Si le travailleur reçoit des bĂ©nĂ©fices de type salarial tel qu’une assurance, une allocation de retraite, et/ou congĂ©s payes.
10. La permanence/stabilitĂ© de la relation. Le travailleur peut-il ĂȘtre renvoyĂ© Ă  tout moment et choisir ou non de venir travailler sans crainte de perdre son emploi ?
11. L’importance des services rendus par le travailleur au sein de l’entreprise : est-il un acteur essentiel de l’activitĂ© de l’entreprise ?

Pourquoi I’IRS et le Department of Labor (MinistĂšre du Travail AmĂ©ricain) ne prennent pas ce statut Ă  la lĂ©gĂšre et quel risque est-ce que je cours en tant qu’entreprise pour une mauvaise classification de mon travailleur?

Lorsqu’un travailleur est un employĂ©, l’entreprise doit payer une cotisation fĂ©dĂ©rale, des impĂŽts de sĂ©curitĂ© sociale et des primes travailleurs. Lorsqu’un travailleur est un independant contractor, l’entreprise ne doit pas faire ces paiements. Pour cette raison, l’IRS et le MinistĂšre du Travail deviennent plus sensibles concernant les erreurs de classification et par consĂ©quent auditent plus d’entreprises qu’auparavant, quelle que soit leurs tailles. II est important que les propriĂ©taires d’entreprise comprennent que ces erreurs de classement peuvent couter cher. Si l’administration fiscale juge qu’un travailleur est censĂ© ĂȘtre un employĂ© et non un independant contractor, la punition entrainera probablement le paiement de frais divers et taxes y compris: FICA, une cotisation d’assurance fĂ©dĂ©rale, des prestations rĂ©troactives, la sĂ©curitĂ© sociale sans compter les honoraires d’avocat. Dans certains cas, il peut mĂȘme exister des poursuites pĂ©nales pour des violations dĂ©libĂ©rĂ©es.

Qu’en est-il de ma propriĂ©tĂ© intellectuelle si le travailleur est un entrepreneur indĂ©pendant

Au niveau de la propriĂ©tĂ© intellectuelle, cette distinction est Ă©galement importante. Si la personne est un employĂ©, son travail, dans le cadre de son emploi, est considĂ©rĂ© comme « work made for hire ». II s’agit d’une exception Ă  la rĂšgle gĂ©nĂ©rale selon laquelle la personne qui crĂ©e une Ɠuvre est lĂ©galement reconnue comme Ă©tant l’auteur de ce travail. Cependant, beaucoup d’entreprises qui embauchent leurs travailleurs en tant qu’independant contractor plutĂŽt qu’employĂ©, omettent donc de spĂ©cifier dans ces accords que le travail créé au nom de l’entreprise est un « work for hire ». Le fait d’omettre ceci veut dire que tout Ɠuvre/travail créé par le travailleur comme des listes clients, les logos et marques, les documents relatifs au marketing etc. sont la propriĂ©tĂ© du travailleur et non de l’entreprise.

Le Dernier Mot

Connaissez le statut de votre travailleur. Un independant contractor est son propre patron, tandis que l’employĂ© est beaucoup moins « indĂ©pendant » et travaille au sein des paramĂštres fixĂ©s par votre entreprise. Une classification erronĂ©e est un risque grave pour une entreprise de toute taille. DĂ©finir avec prĂ©cision le statut de votre travailleur vous permettra dâ€˜Ă©conomiser du temps et de l’argent sur le long terme.

DĂ©veloppements RĂ©cents en Droit du Travail dans la Ville et l’État de New York

DĂ©veloppements RĂ©cents en Droit du Travail dans la Ville et l’État de New York 1920 1080 Deborah Ann Nilson
Les Congés Maladie (La Ville de New York)

À New York, l’Acte sur les arrĂȘts maladie (the Earned Sick Time Act) est prĂ©vu d’entrer en vigueur le 1er avril 2014 ou peu de temps aprĂšs selon les conditions Ă©conomiques. Une fois en vigueur, cette loi s’appliquera pendant les 18 premiers mois aux employeurs du secteur privĂ© employant 20 salariĂ©s* ou plus. AprĂšs cette pĂ©riode, la loi s’appliquera aux employeurs avec 15 salariĂ©s ou plus, ainsi qu‘à toute personne dont le travail est rĂ©munĂ©rĂ©, qu’il s’agisse d’un travail Ă  plein temps, Ă  temps partiel, ou provisoire. À savoir, les employeurs avec moins de 15 salariĂ©s doivent aussi offrir le mĂȘme nombre de jours de congĂ©s maladie non rĂ©munĂ©rĂ©s.

En vertu de cette loi, toute personne employĂ©e dans la ville de New York, et pour plus de 80 heures par an, a le droit Ă  ces allocations de congĂ©s maladie. À partir de la date d’embauche, les salariĂ©s couverts par cette loi peuvent commencer Ă  cumuler une heure de congĂ©s maladie pour toutes les 30 heures travaillĂ©es, dans la limite de cinq jours (40 heures) de congĂ©s maladie par an. Cependant, les employeurs ne sont pas obligĂ©s de permettre l’utilisation de ces congĂ©s maladie avant le 120Ăšme jour aprĂšs la date d’embauche. Les employeurs ont ensuite le choix entre, soit transfĂ©rer les congĂ©s maladie cumulĂ©s par l’employĂ© et non utilisĂ©s Ă  l’annĂ©e qui suit, soit payer le salariĂ© pour ces congĂ©s maladie non utilisĂ©s Ă  la fin de l’annĂ©e. Quoi qu’il en soit, les employeurs peuvent limiter Ă  cinq jours les congĂ©s maladie cumulĂ©s par an. Ainsi, un salariĂ© peut reporter jusqu‘à cinq jours de congĂ©s maladie Ă  l’annĂ©e suivante, mais ne peut cumuler des nouveaux congĂ©s avant d’en utiliser un certain nombre.

La loi permet aux salariĂ©s de prendre des congĂ©s maladie dans des cas de « maladie mentale ou physique, blessures ou condition de santĂ© ». Au sens large, la loi peut, thĂ©oriquement, inclure la demande d’un salariĂ© dans le cadre d’un problĂšme de santĂ© morale. Les salariĂ©s peuvent aussi prendre des congĂ©s pour eux-mĂȘmes ou pour un membre de leur famille, qui par exemple : (1) a besoin d’un diagnostic mĂ©dical; (2) exige le soin ou le traitement d’une maladie mentale ou physique; (3) souffre d’une blessure ou est dans une condition mĂ©dicale particuliĂšre Ă  soigner; ou (4) a besoin de soins mĂ©dicaux prĂ©ventifs.

En outre, les employeurs qui ont dĂ©jĂ  mis en place une politique de congĂ©s (y compris concernant les vacances, congĂ©s maladies, et/ou congĂ©s d’urgence personnels) qui prĂ©voit des arrĂȘts de travail dans une quantitĂ© et dans une mesure suffisante pour rĂ©pondre aux exigences de la loi, (c’est-Ă -dire des arrĂȘts de travail dans les mĂȘmes conditions et pour les mĂȘmes buts exigĂ©s par cette loi) ne sont pas obligĂ©s de donner Ă  leurs employĂ©s des jours supplĂ©mentaires. Ceci est applicable lorsque le salariĂ© utilise ses congĂ©s pour ses propres maladies ou pour celles des membres de sa famille.

D’autre part, tous les employeurs doivent fournir aux nouveaux embauchĂ©s, un avis concernant le droit de s’absenter avec une description sur la quantitĂ© et les conditions autour de ces congĂ©s maladie, et tout autre droit relatif aux congĂ©s non-payĂ©s. Cet avis doit aussi informer les employĂ©s : (i) que toute mesure de reprĂ©sailles Ă  l’encontre d’un employĂ© qui demande ou utilise des congĂ©s maladie est interdit; et (ii) que les employĂ©s ont le droit de dĂ©poser plainte auprĂšs du DĂ©partement des affaires du Consommateur (Department of Consumer Affairs). L’avis doit ĂȘtre par Ă©crit, en Anglais ainsi que dans la langue maternelle de l’employĂ© si celle-ci est le Chinois, le CorĂ©en, le Russe, le Polonais, le CrĂ©ole, ou l’Espagnol. Notez Ă©galement que des versions linguistiques sont aussi disponibles auprĂšs du DĂ©partement du Travail (Department of Labor). De plus, mĂȘme si la loi n’impose pas aux employeurs de notifier leurs salariĂ©s actuels de ce droit de congĂ©s maladie, ou d’afficher un avis d’information dans des zones accessibles aux salariĂ©s, il est jugĂ© prudent de le faire.

La loi exige aussi que les employeurs conservent des rapports Ă©crits pour une pĂ©riode de deux ans, traçant ainsi le nombre d’heures travaillĂ©s pour chaque salariĂ© et la quantitĂ© de jours de congĂ©s maladie cumulĂ©s et pris par chacun. Si l’employeur ne maintient ou ne conserve pas ces rapports, il sera prĂ©sumĂ© qu’il a enfreint la loi.

Le recours disponible pour les salariĂ©s lorsque leur droit aux congĂ©s maladie n’est pas respectĂ© est de dĂ©poser plainte auprĂšs du dĂ©partement des Affaires du Consommateur (Department of Consumer Affairs). Initialement, les plaintes sont rĂ©glĂ©es par voie de mĂ©diation. Si la mĂ©diation Ă©choue et les autoritĂ©s concluent qu’une violation a eu lieu, le litige sera portĂ© au tribunal administratif oĂč il sera entendu par une audience. Toute violation constatĂ©e donnera lieu Ă  des sanctions civiles qui ne peuvent cependant pas dĂ©passer $500 pour la premiĂšre violation; toute violation postĂ©rieure peut donner lieu Ă  des sanctions civiles de jusqu‘à $1,000 par violation. De plus, les salariĂ©s peuvent aussi demander des dommages et intĂ©rĂȘts allant de $250 jusqu‘à bien plus de $2,500, en fonction des circonstances.

  • Au sens de cet article, le terme salariĂ© fait rĂ©fĂ©rence Ă  tous les salariĂ©s, peu importe la maniĂšre dont ils sont rĂ©munĂ©rĂ©s.
La Loi Concernant les Mesures Raisonnables à prendre par un Employeur en cas de Grossesse ou de Maternité (La Ville de New York)

A partir du 30 janvier 2014, les employeurs de la ville de New York ayant quatre salariĂ©s* ou plus (y compris les entrepreneurs indĂ©pendants) doivent fournir des mesures d’adaptation adĂ©quates pour rĂ©pondre aux besoins d’une salariĂ©e en Ă©tat de grossesse, d’accouchement, ou toute autre condition mĂ©dicale similaire. Cependant, un employeur peut se dĂ©fendre contre une rĂ©clamation de ce genre si la salariĂ©e ne rĂ©pond pas aux exigences essentielles du travail. L’obligation de fournir des mesures d’adaptation propres aux besoins des employĂ©es surgit lorsqu’un employeur savait, ou aurait dĂ» savoir que l’employĂ©e en question Ă©tait enceinte, avait accouchĂ©, ou avait une autre condition mĂ©dicale liĂ©e Ă  la grossesse.

En outre, la loi requiert Ă©galement que les employeurs mettent en Ɠuvre des adaptations nĂ©cessaires (reasonnable accomodation), y compris, mais non limitĂ©es Ă , “des amĂ©nagements dans les toilettes, des autorisations pour s’absenter suite Ă  l’accouchement, des pauses pour faciliter la consommation d’eau, des repos pĂ©riodiques pour ceux qui travaillent des longues pĂ©riodes debout, et de l’aide lorsqu’il s’agit d’un travail manuel Ă  accomplir.”

Les travailleuses enceintes couvertes par cette loi et qui se voient refuser des mesures d’adaptation professionnelles raisonnables, peuvent poursuivre leurs employeurs en justice et peuvent se faire indemniser; dans ces cas, Il appartiendra Ă  la seule discrĂ©tion du tribunal dâ€˜Ă©valuer et d’accorder les dommages et intĂ©rĂȘts compensatoires non plafonnĂ©s, des dommages et intĂ©rĂȘts punitifs, et le coĂ»t des honoraires raisonnables d’avocat.

D’autre part, la loi exige que les employeurs fournissent un avis de ce droit par Ă©crit, sous une forme dĂ©terminĂ©e par la Commission de La ville sur les Droits de l’homme (voir www.nyc.gov/html/cchr/html/publications/pregnancy-infocard.shtml), sur le droit aux adaptations professionnelles et les mesures adĂ©quates et raisonnables auxquelles les travailleuses enceintes et les travailleurs en congĂ©s de maternitĂ© ou parental ont le droit). Les employeurs doivent fournir un tel avis 1. Ă  chaque nouvel employĂ© au dĂ©but de l’emploi, et 2. Ă  tous les autres employĂ©s avant le 30 Mai 2014. Cet avis doit aussi ĂȘtre affichĂ© dans un endroit visible et accessible Ă  tous les employĂ©s.

  • Au sens de cet article, le terme salariĂ© fait rĂ©fĂ©rence Ă  tous les salariĂ©s, peu importe la maniĂšre dont ils sont rĂ©munĂ©rĂ©s.
Rùgles de Travail pour les Mannequins de Moins de 18 ans (L‘État de New York)

La lĂ©gislation de lâ€˜Ă©tat de New York protĂ©geant les mannequins mineurs, y compris les mannequins engagĂ©s pour des dĂ©filĂ©s, des photographies, ou des promotions et les enfants artistes-interprĂštes, est en vigueur depuis le 22 novembre 2013.

Cette loi contient des exigences concernant de nombreux formulaires qui doivent ĂȘtre remplis pour enregistrer l’emploi de ces mannequins mineurs. Dans ces cas-lĂ , il est nĂ©cessaire de contrĂŽler soigneusement les heures de travail travaillĂ©es par les mineurs pour agir en conformitĂ© avec des diffĂ©rentes restrictions basĂ©es sur l‘ñge exact des mannequins et sur la pĂ©riode dâ€˜Ă©cole, dans quel cas oĂč le travail est interdit aprĂšs 22h00. Il est aussi interdit pour un mineur de travailler plus de 28 heures par semaine en pĂ©riode dâ€˜Ă©cole (voir www.labor.ny.gov/workerprotection/laborstan dards/workprot/lschlhrs.shtm). Il existe des cas oĂč les employeurs sont aussi requis de fournir des professeurs privĂ©s, des comptables et chaperons lorsqu’ils emploient des mannequins mineurs. La meilleure façon dâ€˜Ă©viter des frais supplĂ©mentaires, obligations administratives onĂ©reuses ou pĂ©nalitĂ©s potentielles, est d’embaucher uniquement des mannequins de 18 ans ou plus.

Les employeurs qui ne respectent pas cette loi peuvent se voir imposer des sanctions civiles allant jusqu‘à $3,000 par violation de la loi.

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